Bienvenue sur notre blog.

Nous sommes deux élèves de première, et envisageons aujourd'hui un bac ES. Dans le cadre du TPE nous vous présenterons sur ce blog le travail que nous réaliserons au fil de l'année sur le thème de la consommation du bio et des alicaments. La problématique que nous avons décidé de développer est la suivante : Peut-on dire que le fait de considérer la consommation comme un facteur de santé soit réservé à une élite ?

Si vous souhaitez enrichir le débat, n'hésitez pas à nous interpeller et à laisser vos avis sur les rubriques qui vous seront présentées, vos réponses nous seront précieuses pour compléter notre analyse, nous vous en remercions d'avance.

Introduction

Tout d'abord que sont le bio et les alicaments ? 

De nos jours, le bio est devenu un produit commun. De plus, on constate que le nombre de consommateurs augmente chaque année. L'agriculture biologique est née en France dans les années 50, mais c'est uniquement dans les année 90 que le bio devient populaire. Le mot "bio" est un label défini par le ministère de l'agriculture française, puis par la Communauté Européenne le sigle AB (agriculture biologique) est un des 5 signes officiels d'identifications de la qualité du produit et de son origine. Il signifie que les produits que nous consommons ne contiennent aucun élément chimique de synthèse fabriqué par l'homme. Les produits biologiques sont cultivés de manière naturelle, l'homme est en collaboration avec la nature, dans la combinaison des éléments de celle-ci ( engrais vert - ennemis naturels des parasites ... ). En France, le marché des produits bio est en pleine expansion, avec un record de 1,9 milliards d'euros et une croissance de 10% en 2008. Les consommateurs se sentent proches des valeurs défendues par l'agriculture bio. Aujourd'hui plus de 8 français sur 10 ont une image positive du bio, et plus d'1 sur 2 se sent proche des valeurs véhiculées par l'agriculture biologique. Ils ont une assez bonne connaissance des principes qui régissent cette filière et pensent qu'elle contribue à préserver l'environnement. De plus, certains consommateurs voient dans les produits biologiques des valeurs pharmaceutiques.

On pourrait alors considérer le bio, comme un alicament. Mais le mot alicament regroupe une quantité vaste de produits, de toutes sortes. En effet de nos jours, notre alimentation participe à l'amélioration de notre santé, et évite la venue de certaines maladies. Comme les maladies cardiovasculaires, les cancers, le diabète, ou encore l'obésité. Le mot alicament est la contraction de deux mots : "Médicament" et "aliment". L'alicament n'est plus qu'un simple aliment, c'est un phénomène de mode. On en trouve dans tous les supermarchés, et ils se composent de différents types de produits. Le plus populaire reste encore le célèbre "Actimel", yaourt à boire qui aide l'homme à solidifier ses défenses naturelles. Il existe encore bon nombre de produits: spécial K, Taillefine, etc. Les français trouvent dans ce type de produits une réponse facile à leur inquiétude, mais risquent ainsi de penser qu'ils sont dispensés d'une pratique régulière d'une activité physique, ou encore d'aller chez le médecin. Mais le goût du produit reste l'un des freins de sa popularité : le consommateur demande à ce que le goût ne se différencie pas de celui d'un produit banal. Mais le prix reste  élevé.

Bien que le bio et les alicaments sont deux secteurs importants de l’alimentation , la majorité des français ne consomme pas ces produits. En effet, les français comprennent que le bio a des vertus mélioratives sur l'environnement, mais le prix reste trop élevé pour qu'ils puissent en consommer régulièrement. De même pour les alicaments, entretenir sa santé, coûte cher. Dans ce cas, pouvons nous dire que le fait de consommer des produits bio et des alicaments soit réservé à une élite? 

PS : Ci joint une Bd de Martin Vidberg sur le thème de la consommation du bio.






Questionnaire

Pour nous aider dans nos recherches, nous avons entrepris la conception d'un questionnaire. Le but étant de cerner les attentes des consommateurs concernant les produits d'agriculture biologique et les alicaments. Ces réponses nous serviront d'exemples pour nos futurs arguments.
En voici un exemplaire :


Nous sommes très reconnaissantes envers les personnes qui ont accepté de répondre à nos questions, et nous les en remercions.
Au fil de l'année nous avons remarqué qu'une classe sociale se démarquait des autres par sa consommation quotidienne de produits biologiques et d'alicaments. Mais quelles en sont les principales raisons? Quelle est cette catégorie sociale, et pourquoi favorise-t-elle les produits biologiques et ceux bénéfiques pour la santé?

  On compte aujourd'hui près de 77% des français qui considèrent que l'agriculture biologique est une voie d'avenir face aux problèmes environnementaux. Le bio prend ses aises dans les rayons des supermarchés, mais pourtant il reste rare dans les caddies. Une enquête réalisé par l'Agence Bio sur un échantillon représentatif de 1023 personnes montre que près de 75% des français pensent que la principale cause est le prix élevé de cette gamme de produits. Ils ne dépenseraient pour les produits bio que 1,5% de leurs dépenses alimentaires (soit 2,4 milliards d'euros en 2008).
  Pour appuyer cet exemple nous nous sommes rendues dans une grande surface, où le premier jour nous avons rempli notre caddie uniquement de produits issus de l'agriculture biologique, puis le lendemain, de produits de marque et de premier prix. Nous avons pu constater que le prix du caddie comportant les produits biologiques est 160,3% plus élevé que le même caddie rempli de produits premier prix, soit 2,6 fois plus important.
Mais si nous allons voir au delà du simple prix des produits, nous constatons que les consommateurs qui achètent des produits bios ne se soucient pas du prix en euros, mais du prix écologique. Il s'agit donc d'un choix citoyen avant tout. Qui sont donc ces consommateurs prêts à débourser 2 fois plus pour favoriser la biodiversité?



Qui sont les principaux consommateurs des produits biologiques?

  Pour le savoir, et grâce aux 100 consommateurs que nous avons interrogé, nous avons pu prouver que ce type de produits reste réservé à une certaine classe socio professionnelle.

Tout d'abord les PCS représentent la nomenclature des professions et les catégories socioprofessionnelles. 
La PCS 1 regroupe les agriculteurs.
La PCS 2 : les artisans.
La PCS 3 : les cadre et professions intellectuelle supérieure.
La PCS : les professions intermédiaires.
La PCS 5 : les employés
La PCS 6 : les ouvriers
Cette nomenclature permet de classer selon une synthèse de la profession, de la position hiérarchique et du statut.

On remarque donc sur ce tableau, que la catégorie qui consomme le plus de produits biologiques est la PCS 3 : cadre et profession intellectuelle supérieure. Environ 80 consommateurs sur 100 achètent régulièrement des produits venant d'agriculture biologique. Comparé à cela seulement 20 personnes sur 100 appartenant à la PCS 6: les ouvriers, consomment des produits issus de l'agriculture biologique .


Nous avons ensuite demandé aux consommateurs qui ne mangent pas de  produits biologiques pourquoi ils n'en consomment pas, en leur proposant 4 réponses avec deux choix maximum. On observe que la principale raison de leur non consommation est le prix trop élevé de ces produits. Vient ensuite le fait que les consommateurs ne ressentent pas le besoin de consommer des produits bio et qu'ils ne voient pas de différence entre les produits normaux et cette nouvelle mode. De plus certains français préfèrent privilégier les magasins traditionnels (boucherie, boulangerie, etc.). Et pour finir, selon eux, les supermarchés et petits producteurs présentent une quantité trop limitée de produits biologiques, il n'y a pas assez de choix.
Intéressons nous à présent aux alicaments. Les alicaments ne sont pas différents des produits biologiques.

Selon l'enquête que nous avons menée, la catégorie sociale consommant le plus d'alicament est la PCS 3. On compte près de 80 personnes sur 100 qui mangent des alicaments. Tandis que, dans la catégorie ouvrière, environ 49 personnes sur 100 achètent des alicaments. Il y a une différence de 31 personnes entre ces deux catégories sociales.

  La principales raison est encore le prix trop élevé de ces produits, qui sont vus comme des denrées alimentaires. Pour vous, nous avons été sur le terrain, inspecter les rayons d'un hypermarché. On constate très vite que les prix des alicaments sont deux fois supérieurs aux prix des aliments ordinaires. Prenons par exemple la marque taillefine, réputée pour sa ligne de produits bénéfiques pour la santé, et très peu caloriques. Taillefine propose aux consommateurs un lot de 4 yaourts natures à 2,49 euros le kg, tandis que marque repère ( marque de Leclerc ) vend à ses clients ce même produit à 0,88 euros le kg.  Et cette différence continue dans d'autres rayons : regardons de plus près les plats cuisinés. Si l'on regarde le prix du parmentier de poisson weight wachters celui ci est à 13,50 euros le kg,  son concurrent Fleury Michon le vend à 10,23 euros le kg. Il y a donc une différence de 3,27 euros. 
Voici un tableau de prix comparatifs entre différentes marques :


Au vue de ce tableau, un produit biologique ou un alicament est 82,32 % de fois plus cher qu'un produit de marque national ou de marque de distributeur (MDD). Soit presque deux fois le prix d'un produit ordinaire, on ne peut donc prendre soin de sa santé que si on a les moyens de pouvoir s'offrir des produits qui sont bien plus chers que des produits ordinaires.


Parlons maintenant de la part des produits biologiques dans la consommation des français.

  Le marché du bio reste limité, puisque seulement 2 à 3% des ménages sont des consommateurs de produits biologiques en quantité (pain, fruit et légumes, produits à base de céréales, huile, jus de fruits, aliments infantiles). Cette faible implantation des produits bio dans la  consommation des ménages français peut-être expliqué par plusieurs phénomènes.

- Jusqu'à présent, les consommateurs français paraissaient moins sensibilisés aux problèmes et ils semblaient moins préoccupés par les risques liés à l'alimentation que leurs voisins d'Europe continentale. On constate par exemple que les produits frais on parfois un aspect esthétique qui ne donne pas envi de les manger. De plus leur durée de consommation est souvent plus courte. 
- Par ailleurs, on observe un problème économique, les prix des produits bios sont 15 à 50% plus élevés que celui des produits conventionnels.
Mais en France si certains consommateurs sont prêts à payer la prime supplémentaire pour disposer de produits de qualité, ils ne sont peut-être pas des acheteurs effectifs, car les produits bio ne sont pas toujours disponibles dans le lieu et au moment où le consommateur achète. Par exemple plusieurs produits sont souvent indisponibles en agriculture biologique, même dans les points de vente spécialisés.


Qui sont ces personnes qui achètent le plus souvent des produits sains, bons pour la planète et pour la santé?

  Ces consommateurs "responsables" sont majoritairement des couples de plus de 35 ans, aux revenus élevés, on les nomme des "Biocitoyens". Ils sont préoccupés par leur alimentation ainsi que par l'écologie, et attendent des produits bio une alimentation saine et authentique. Ces "Biocitoyens" font en moyenne 24 actes d'achats par an, ce qui équivaut à 146 euros pour les produits bio et les alicaments. Ce qui équivaut à 1,7% de leur budget. Malheureusement ce chiffre n'augmentera pas cette année. Cependant plusieurs spécificités dans les profils sont à noter par exemple, les familles avec des enfants en bas age qui consomment plus que les autres des produits biologiques et des alicaments, dans le souci de préserver la santé des enfants. De nos jours 2/3 des acheteurs de bios et des alicaments sont peu convaincus par ce type de produits, ce sont des "désengagés" et n'en achètent que très rarement (5 visites par an en moyenne). L'essentiel du chiffre d'affaire se basant sur de gros acheteurs qui font de ces aliments, un mode de vie.


D'après les résultats de notre questionnaire, on constate que sur les 59 interrogés consommant des produits bio, 23 sont prêts à payer entre 1 et 4,99 % de plus pour un produit d'agriculture biologique que pour un produit conventionnel. Et 18 payent entre  5 et 14,99% de plus pour un produit biologique. On se rend alors compte que les français ne sont pas prêts à augmenter leur part de budget déversé pour les produits bio, le prix trop élevé restant toujours un facteur de non achat.


D'autre part les dépenses des consommateurs français pour les produits biologiques ne dépassent en moyenne pas plus de 20 euros. En effet 24 consommateurs sur 59, donc près de 41% consomment de façon hebdomadaire, moins de 20 euros pour les produits bio. Et 21 interrogés sont prêts à dépenser entre 20 et 49 euros chaque semaine pour consommer bio. Les français ne sont donc pas prêts à adhérer à cette cause pour la sauvegarde de la biodiversité, et de l'environnement, en tout cas pas en payant plus cher.

Une démocratisation des produits : les alicaments.

Aux Etats-unis et au japon, les alicaments bons pour notre santé envahissent les linéaires. On y trouve de tout : chewing-gum bénéfique pour la vue, des sauces tomates qui réduisent les effets de maladies cardiaques ou du diabète, des breuvages comme "Mémo max" sensé développer l'activité cérébrale de l'individu". Nés de la contraction d'aliments et de médicaments, les alicaments se distinguent des aliments dits "banals". De nos jours près d'un produit sur quatre, lancé sur le marché de l'alimentaire, l'est avec un argument santé. Les façons de vivre changent et les nouveaux produits industrialisés ont provoqué une prise de conscience. Même avec un certain retard sur les autres pays (notamment la chine et les Etats-unis) les aliments fonctionnels démarrent fortement en France avec des ventes atteignant 1683 millions de dollars en 2000.

Le potentiel des consommateurs est large en raison de multiples éléments :
-          Les français souhaitent mieux manger, c'est pour cela que deux personnes sur trois établissent un rapport de cause à effet entre malnutrition et maladies. 87% des français considèrent désormais l’équilibre alimentaire comme priorité pour conserver un bon état de santé ou l’améliorer (Le monde, 1997) et 77% sont prêts à payer le prix fort, pour tous produits qui apportent un bénéfice pour la santé. 
-         La population vieillit de, et les seniors veulent pouvoir rester au mieux de leur forme, aujourd'hui l’espérance de vie atteignant 80 ans, c'est un des facteurs de consommation des alicaments. Les "papy boomers" forment un segment de plus en plus important. C'est pourquoi Lactel propose ainsi une boisson lactée, diététique, stérilisée UHT « jour après jour » enrichie en vitamines, en magnésiums, en Zinc, et en fibres. « Jour après jour » s’adresse plus particulièrement aux séniors (plus de 50 ans). L'image du vieux papy disparaît, et laisse place à une vraie puissance des seniors dans le domaine de la consommation des alicaments.
-          La multiplication des crises alimentaires : en Europe les consommateurs sont marqués par les différentes crises dont celle de la vache folle et se déclarent préoccupés par l’arrivée des aliments à base d’OGM, ils sont donc demandeurs de produits sécurisants qui en plus doivent avoir du goût (Les échos, 1998).
-        Les femmes sont l'une des principales cibles des alicaments. Elles peuvent obtenir des produits minceurs, diététiques, sans sucre ajouté. Pourquoi les femmes ? Parce que ce sont-elles principalement qui font la cuisine, les courses, et qui s’occupent le plus des enfants ; mais aussi parce que ce sont-elles qui se préoccupent le plus de leur ligne. Mais les hommes prennent de plus en plus soin de leur corps, et se laissent tenter par les produits minceurs. Cependant il reste compliqué pour un homme de consommer des produits diététiques. Avez vous déjà remarqué que la majorité des produis minceurs portaient un nom à consonance féminine? En effet de nombreux produits portent un nom beaucoup trop féminin, exemple : Taillefine pour le beurre allégé, les yaourts ou encore les boisson gazeuses. Dans les médias on parle de plus en plus du bien être de l’homme dans son corps et dans sa tête, avant dans les années 1980 l’homme devait pour séduire être surfait, fort et musclé. La publicité TV pour les yaourts sveltesse pour Danone mettaient en scène Richard Berry qui mangeant un yaourt nous dit que les hommes aussi ont droit à la gourmandise, la fraîcheur et l’onctuosité. On vient de voir combien les mentalités ont évolué à propos des produits diététiques et vis-à-vis des hommes.




Danone fut l'un des premiers à se lancer sur le marché avec un argument santé, avec Actimel, la margarine proactive, le yaourt bio, qui caracolent en tête des ventes. Sans oublier les jus de fruits multivitaminés, lait enrichi en fer et en calcium, et les céréales riches en fibres. La marque Twinings quant-à-elle a sorti en 1998 un thé vert aillant des bienfaits digestifs et régulateurs. La célèbre enseigne Jacquet propose aujourd'hui un pain de mise bon pour le coeur, permettant de luter contre les maladies cardiovasculaires. Les publicitaires nous l'affirment : le prix est peut-être plus cher, mais ces produits sont bénéfiques pour notre santé. Le marché des alicaments se développe peu à peu. 
Dernièrement des études ont montré que les français se nourrissaient en moyenne relativement mal :

 -42% des hommes et 60% des femmes présentent des déficits en calcium, avec des risques de fractures, décalcifications…
- 98% des femmes ont un déficit en iode, avec des risques d’anémie et de fatigue.
- 29 % des français manquent de vitamine C, avec un risque de fatigue.
- 29% des gens du nord manquent de vitamine D.
- 75% des français présentent une carence en magnésium.
- Les apports lipidiques sont largement trop présents, puisque les acides gras saturés sont au nombre de 46% au lieu de 25. Il n’y a pas assez de bonne graisse.
- 25% des femmes sont victimes de surpoids, contre 45 chez les hommes.


Selon les résultats du questionnaire que nous avons obtenu, on observe que 41 français sur 100 consomment des alicaments pour des raisons de santé, conseil d'un médecin ou de leur entourage, et 31 en mangent pour des raisons de bien être. 25 français aiment le goût de ces produits, et 3 français sur 100 pensent que c'est la publicité qui lest incite à consommer des alicaments.
Concernant les produits biologique, il y a encore peu d'année en arrière, il fallait être un initié pour savoir ou trouver des produits issus de l'agriculture biologique. Il existait peu de boutiques spécialisées. Et ceux qui les consommaient étaient vraiment une minorité. Les produits bios étaient rares, souvent mal distribués. Manger bio était considéré comme un acte militant. Aujourd'hui les choses ont évolué : on trouve du bio dans tous les supermarchés. Les marques varient leur produit, quitte à se lancer dans l'agriculture biologique. Mais longtemps les consommateurs ne pouvaient s'offrir du bio, à cause de son prix trop élevé. Dorénavant les prix des marques des distributeurs sont plus bas et les consommateurs ont un grand choix de produits.

 Selon Stéphanie Poupinot, consultante chez Kantar WorldPanel : "Il est vrai qu'aujourd'hui presque tous les foyers en achètent. La consommation n'est plus l'apanage des petits foyers aisés, elle s'étend désormais aux familles avec enfants, aux jeunes. La fréquence d'achats progresse, passant de 10 produits par an en 2008 à 11 en 2009. Mais le bio n'est pas entré dans les achats très quotidiens, il se limite encore souvent par les nouveaux conquis aux plus grandes catégories comme le lait ou les oeufs."

 La consommation de produits issus d’agriculture biologique, augmente d'environ 10% chaque année, depuis 10 ans en France. Les produits les plus consommés sont les fruits et légumes. 77% des personnes interrogées disent en consommer. Ils sont 70% à consommer des produits laitiers, 56% des produits d'épicerie et 49% de la viande. Les français consomment bio pour préserver leur santé, pour la qualité et le gout des produits, et pour être sures que les produits soient sains. Les français comptent à présent sur l'agriculture biologique pour faire face aux problèmes environnementaux. Ils sont aujourd'hui 39% à trouver normal de payer plus cher un produit bio, par rapport à un produit classique.

  Auchan mène campagne pour démocratiser le bio, après le lancement en 2009 d’un ilot de 8 fruits et légumes à moins de 1 euro toute l’année. Auchan persiste en mettant à disposition de façon permanent, 50 produits bios d’usage quotidien (lait, crème fraiche, fromage, conserve de légumes, yaourt, biscuit…) en dessous du seuil symbolique de 1 euro. Auchan a été l'une des premières enseignes à commercialiser des produits biologiques. Conscient que le Bio n’est pas un simple phénomène de mode mais une véritable garantie de mieux vivre, Auchan développe constamment ses produits Bio. Quatre principes essentiels caractérisent l’engagement d’Auchan pour les produits Bio :
-  Démocratiser les produits Auchan Bio par des prix accessibles à tous.
- Proposer des produits Auchan Bio de grande qualité et même des produits élaborés très « gourmands ».
- Proposer une gamme complète et un espace spécifique dédié aux produits Bio.

Carrefour propose également sa gamme de produits biologiques : « agir bio ». Avec la gamme Carrefour Agir bio, Carrefour offre un large choix de produits issus de l'agriculture biologique. Cultivés sans engrais chimiques et pesticides de synthèse, ils contribuent ainsi à protéger la nature.


Ou encore Leader Price :




Le bio selon Auchan.

Auchan a désormais la volonté de rendre accessible le plus grand nombre de produits Bio au plus grand nombre de clients.


Pourquoi Auchan commercialise de plus en plus de produits biologiques?

Auchan a été l'une des premières enseignes à commercialiser des produits biologiques.Aujourd'hui, Auchan s'engage encore plus en faveur du bio en proposant un large choix de produits moins chers toute l'année.

 L’engagement d’Auchan.

Conscient que le Bio n’est pas un simple phénomène de mode mais une véritable garantie de mieux vivre, Auchan développe constamment ses produits Bio.

 Quatre principes essentiels caractérisent l’engagement d’Auchan pour les produits Bio :

-  Démocratiser les produits Auchan Bio par des prix accessibles à tous.
- Proposer des produits Auchan Bio de grande qualité et même des produits élaborés très « gourmands ».
- Proposer une gamme complète et un espace spécifique dédié aux produits Bio.

 Un produit bio est-il réellement plus cher qu'un produit non bio ?

Les produits Bio sont légèrement plus chers que les produits courants mais à terme, le coût baissera. Les ingrédients sont encore assez rares, la main d'œuvre est importante, les surfaces cultivées sont petites, les rendements plus faibles. Avec l'intérêt des consommateurs pour cette agriculture, les surfaces dédiées continuent de progresser

 La gamme Auchan Bio est accessible par ses prix justes.

Reconnaissable facilement grâce à son packaging caractéristique, clair, aux codes couleurs frais, un décodage rapide se fait par association du picto « Bio », du logo AB et du logo Auchan.

 La gamme Auchan Bio donne le ton et propose un large choix de produits simples de consommation courante comme la farine, les œufs, la confiture….ou d’autres plus élaborés, gourmands et savoureux.

Publicités

Les grandes surfaces multiplient également les publicités TV. En voici deux, présentant les offres de l'enseigne Leclerc.


Un développement régional contrasté



En 2008,  plus de 60% des surfaces  et les  2/3 des exploitations  bio  étaient localisées dans sept régions comptant chacune plus de 1 000 exploitations certifiées :  Rhône-Alpes, Midi-Pyrénées, Pays de la Loire, Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA), Aquitaine et Bretagne. Avec  67 822 ha certifiés, la région Midi-Pyrénées était, en 2008, la première région française en terme de surfaces certifiées devant la région Pays-de-la-Loire. Le nombre d’exploitations engagées en agriculture biologique en 2008, a progressé dans l’ensemble des régions françaises, dans des proportions allant d’à peine 1% en Picardie à +30,8% en Alsace  et +41,6% pourl’Outre-mer.

Les surfaces ont évolué de manière très contrastée allant du triplement dans l’ensemble des départements d’Outre-mer à une hausse de +28,2% en Corse jusqu’à un recul de -4,5% en région Limousin.dans 5 régions (Corse, Haute-Normandie, Languedoc-Roussillon, Outre-mer et PACA), les surfaces bio ont progressé de quasi 10% ou plus ;dans 12 régions, les hausses ont varié de 1,3% à 6,9%;dans 6 régions, les surfaces se sont quasi maintenues (Nord-Pas-de-Calais) ou ont reculé de -1% à - 4,5%. La part de l’agriculture biologique dans le territoire agricole varie de 7,7% en région PACA à  0,4%-0,5% en Picardie, Nord-Pas-de-Calais, Haute-Normandie et Champagne-Ardenne. En Guyane, le taux dépasse 10% comme en Drôme.2 régions se distinguent particulièrement (PACA et Languedoc-Roussillon) avec une part du bio dans leur surface agricole utilisée (SAU) régionale respectivement de 7,7% et 5,0% ;6 régions ont une part du bio proche ou supérieure à 3% (de 2,9% à 3,6%) ;3 régions ont une part de l’agriculture  biologiquecomprise entre  2,12% et 2,5%, soit légèrement au dessus de la moyenne nationale ;6 régions ont une part du bio comprise entre 1% et 2,12% ;6 régions ont une part de surfaces en mode de production biologique dans leur territoire inférieure à 1%.Toutes les régions ont pour ambition d’augmenter la part du bio dans leur territoire. 

L'agriculture biologique dans les régions.


En 2008, plus de 60% des surfaces et des exploitations étaient localisées dans 7 régions, comptant chacune plus de 1 000 exploitations certifiées : RhôneAlpes, Midi-Pyrénées, Pays de la Loire, Languedoc-Roussillon, ProvenceAlpes-Côte d’Azur, Aquitaine et Bretagne.

 L’Outre-mer,  l’Alsace et  le  Languedoc-Roussillon omprennent les plus fortes progressions du nombre de producteurs bio. L’augmentation du nombre d’exploitations certifiées en 2008 par rapport à l’année 2007, a été spécialement marquée en Alsace (+30%), en Languedoc-Roussillon (+22%), ainsi que dans les DOM (+41%). Il est à noter que l’ensemble des régions a vu leur nombre de producteurs engagés en agriculture bio augmenter entre 2008 et 2007.
Midi-Pyrénées : en tête des régions pour leurs surfaces bio.

Plus de la moitié des surfaces bio se trouvait dans cinq régions : Pays de la Loire, Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes, Provence-AlpesCôte d’Azur ainsi que LanguedocRoussillon.Avec 67 882 ha certifiés, la région Midi-Pyrénées est la première région française en  terme de surfaces en mode de production biologique. Elle détrône de ce fait la région Pays de Loire (65 884 ha). Les surfaces certifiées étaient les plus importantes en 2008 dans les départements de la Drôme (plus de 24 000 hectares), de Loire-Atlantique (près de 24 000 ha), de l’Aveyron (près de 22 000 ha) et du Maine-et-Loire (plus de 15 000 ha).C’est dans la Drôme et en Guyane que la place de l’agriculture biologique dans le territoire agricole était la plus forte, avec un peu plus de 10% (respectivement 10,7% et 10,5%) de la SAU certifiée, puis en  les Bouches-duRhône et les  Hautes-Alpes(respectivement 8,5% et 8,3%).

En 2008, les Départements d’Outre-mer avaient une dynamique de croissance des surfaces bio très forte. En France métropolitaine la dynamique de développement des surfaces  a été particulièrement forte dans les Alpes-Maritimes, la SeineMaritime, la Loire, en Corse, dans le Gard et le Var, avec des taux de progression supérieurs à 25%.
En France, des situations très variables d’une région à l’autre.
( 2003 ) Le seul des 11000 exploitations en agriculture biologique a été atteint en France en 2002. Avec 509 000 hectares, l’agriculture biologique représente 1,7% de la surface agricole utile (SAU) totale. Cette moyenne nationale cache des disparités importantes entre les régions et les départements. Ainsi, dans la Drôme et les Bouches-du-Rhône, la part de l’agriculture biologique dépasse 6% de la surface cultivée. Elle représente 3% à 5% dans 9 autres départements : Les Alpes Maritimes, l’Ardèche, L’Aude, le Jura, la Loire-Atlantique, la Lozère, les Pyrénées-Orientales, le Var, les Vosges.
A l’inverse, la part de l’agriculture biologique dans le bassin parisien est très faible, avec par exemple 0,1% de la surface cultivée dans l’Aisne et la Somme, 0,2% dans l’Eure-et-Loir et la Marne.
Un nouveau modèle ?
Même si pour certains l’agriculture biologique ne représente qu’un créneau commercial, pour d’autres, il s’agit d’une véritable modèle agricole. Les québécois considèrent l’agriculture biologique comme la locomotive de l’agriculture durable.
En France, des agricultures faisant partie du Réseau Agriculture Durable se convertissent à l’agriculture biologique, considérée comme l’aboutissement « normal » des modifications de leurs pratiques agricoles.
Le contexte économique actuel n’encourage pas le développement de l’agriculture biologique : certes, la demande des consommateurs est bien réelle, mais le jeu des aides agricoles communes n’est pas du tout favorable aux systèmes agricoles proches de l’agriculture biologique. 

La répartition géographique des consommateurs et acheteurs de bio.

Si l'on regarde les pourcentages des consommateurs par régions on remarque que la majorité de consommateurs - acheteurs se concentre dans la région parisienne et le 
Sud-Ouest. L’Est de la France (bassin parisien Est et région Est) est moins consommateur 
de produits biologiques. On remarque également que dans six des neufs secteurs identifiés ci dessous le taux de consommation des produits biologiques est au moins égal à 41%. Ce qui prouve une démocratisation de la filière biologique. Le nord et l'est de la France sont eux moins touchés par ce phénomène, probablement, pour ce qui est des départements du Nord, du à un pouvoir d'achat plus réduit, les faisant consommer des produits moins coûteux pour se nourrir au détriment de produits qui pourraient leur être bénéfiques pour leur santé.


Conclusion générale de notre TPE.

On peut alors conclure que si les produits biologiques et alicaments restent consommés majoritairement par une certaine catégorie sociale plus élevée que les autres. En France, à l'heure de la crise économique, les habitudes changent, les français cherchent à consommer différemment : "Adopter une consommation plus durable". Les français ont des attentes de plus en plus fortes : ils recherchent de la part des différents acteurs (sociétés, politiques, entreprises) un accompagnement et des incitations à agir. Le consommateur a besoin d'être rassuré, il a besoin qu'on lui apprenne à consommer moins mais juste. Avec la crise, on note l'émergence de nouvelles opportunités et de nouveaux marchés (industries cosmétiques).  

De nouveaux consommateurs apparaissent : 
- Les engagés : Pour eux, consommer responsable est un véritable choix de consommation. Ils veulent consommer des produits dont ils connaissent la provenance et les conditions de fabrication. Ce sont les plus souvent des produits locaux, bons pour leur santé.
- Les progressifs : Bien qu'informés et sensibles, ils demeurent méfiant et désirent être accompagnés dans leur compréhension de l'offre. Leur principale motivation est la santé. Ils sont prêts à payer plus.
- Les sceptiques : Ils représentent une incompréhension sur ce que représentent les différents labels par exemple. Ils n'ont pas encore le réflexe de consommation. Ils sont toujours dans un système de consommation classique.
Ce dernier type de consommateur devient rare en France. 

  Le sujet est d'actualité : une alimentation saine pour un corps sain. C'est devenu un véritable phénomène de mode. Mais y-a-il réellement des tests prouvant que ces produits sont bénéfiques pour la santé? Le bio et les alicaments sont-ils plus sains que les autres produits?